Val-d’Oise. Des patrons de la vallée de l’Oise au secours des associations.
Lancé en mars, le réseau d’entrepreneurs Ebvo veut soutenir financièrement les associations de la vallée de l’Oise.
Franck Besson, entrepreneur mérysien et délégué général du réseau Ebvo. Renforcer les liens entre les entreprises et les associations locales. C’est le credo porté par les Entreprises bienveillantes de la vallée de l’Oise (Ebvo).
Ce réseau, créé par des patrons de Pme et Tpe, a vu le jour il y a un mois. Avec d’autres entrepreneurs, Franck Besson, délégué général d’Ebvo et chef d’entreprise mérysien, a eu l’idée de créer un fonds de dotation pour aider financièrement les associations de la vallée de l’Oise.
« Nous avons travaillé pendant six mois sur ce projet, indique ce dernier. L’idée est venue après la décision politique, en 2018, de supprimer la réserve parlementaire (une somme d’argent allouée aux députés et aux sénateurs qui leur permettait de financer associations et collectivités de leur circonscription, Ndlr). Cette mesure a pénalisé les associations qui comptaient sur cet argent. »
Ancien assistant parlementaire de Guillaume Vuilletet, le député (Lrem) de la 2e circonscription, Franck Besson a présenté son projet à l’élu. Lequel a immédiatement soutenu l’initiative.
Depuis le lancement d’Ebvo, son délégué général fait désormais le tour des entreprises de la vallée de l’Oise pour les convaincre d’adhérer. Le réseau revendique huit entreprises membres – de Saint-Ouen-l’Aumône, Méry, Auvers, L’Isle-Adam – et une dizaine d’autres seraient prêtes à participer.
Éthique et finances Le principe est simple : les entreprises partenaires du réseau abondent le fonds de dotation via leur adhésion annuelle dont le montant va de 1 500 € à 5 000 € (formules or, argent, bronze). Des sommes défiscalisables à 60 %. Les associations doivent ensuite remplir un dossier qui sera examiné par un comité d’attribution des subventions. Ce comité comprend aussi des représentants de la préfecture du Val-d’Oise, de l’association Initiactive 95 et de la chambre de commerce et d’industrie (Cci).
« Nous voulions qu’il y ait des institutionnels pour garantir la neutralité, précise Franck Besson. Ce comité prendra en compte le niveau d’éthique de l’association et sa situation financière. »
En contrepartie de leur aide financière, les entreprises bénéficient d’une visibilité et sont mises en valeur par les publications ou projets du réseau.
Magazine et forum
Plusieurs événements seront également proposés, dans l’année, aux membres du réseau. « Nous allons publier un magazine tous les quatre mois et, en octobre, nous organiserons aussi un forum de rencontre entre les entrepreneurs et les bénévoles », conclut Franck Besson.